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Plan cancer européen et vape

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Le plan cancer européen (BECA), un nouveau camouflet pour les arômes dans la vape

La Commission spéciale européenne Beating Cancer (BECA), a voté le 09 décembre les amendements et le projet du rapport : Combattre le cancer, dont l’eurodéputée Véronique Trillet-Lenoir (France) était rapporteuse. Ce rapport du Plan Cancer stigmatise le tabagisme comme l’une des principales causes de cancer évitable en Europe et de fait s’engage pour réduire significativement le taux de tabagisme au sein de l’Union européenne.

Les textes présentés ont été adoptés par 29 voix pour, 1 contre et 4 abstentions.

Une reconnaissance de la vape

L’amendement de compromis des rapports sur le vapotage, l’article 8c, « considère que les cigarettes électroniques pourraient permettre à certains fumeurs d’arrêter progressivement », reconnaissant ainsi le rôle du vapotage dans la lutte contre le tabagisme, tout en demandant « à la Commission de poursuivre les évaluations scientifiques des risques sanitaires liés aux cigarettes électroniques… y compris l’évaluation du risque de l’utilisation de ces produits par rapport à consommation d’autres produits du tabac ». Évaluations scientifiques qui si elles sont indépendantes et non partisanes sont souhaitées par la filière de la vape française. Une étude du Public Health England, démontre que les cigarettes électroniques sont 95 % moins nocives que les cigarettes « classique » et que le risque de cancer est réduit de 99,6 % par rapport à la consommation de tabac.

La phrase qui tue

Mais voilà, bien que la cigarette électronique soit reconnue pour son efficacité dans la lutte contre le tabagisme, l’article 8c, comporte dans son texte une demande, à la Commission européenne « d’évaluer, dans le cadre de la directive sur les produits du tabac (TPD), quels arômes dans les cigarettes électroniques sont particulièrement attrayants pour les mineurs et les non-fumeurs, et de proposer leur interdiction ».

Pourtant après la session publique du 08 novembre l’ETHRA (European Tobacco Harm Reduction Advocates) et les associations françaises AIDUCE et SOVAPE, avaient contesté la pertinence d’interdire certains arômes dans la vape au nom de la lutte contre le cancer, alors que le tabagisme est la principale cause des cancers évitables.
La conclusion du communiqué commun de l’AIDUCE et de SOVAPE finissant ainsi :
« En synthèse, nous estimons que des interdictions d’arômes de vape excèdent le domaine du Plan Cancer et auraient des conséquences indésirables de santé publique. Elles entraveraient violemment la sortie et le maintien hors du tabagisme de ceux qui optent pour le vapotage ».

Alors même que les études françaises de l’Observatoire français des Drogues et Toxicomanies (OFDT) et de l’INSERM démontrent et révèlent que le tabagisme chez les jeunes diminue en France, en partie grâce à la vape qui les détourne de l’usage du tabac.
L’article 8c ouvre la voie à une interdiction aux adultes d’e-liquides aromatisés dans le cadre de la révision de la TPD qui aura lieu en 2024, au motif de leur attractivité pour les mineurs et les non-fumeurs.

Le fameux « effet passerelle » de la vape vers le tabac

Pourtant les études montrent sans équivoque que la très grande majorité des vapoteurs sont des fumeurs ou ex-fumeurs, avec moins de 1 % de vapoteurs réguliers qui n’ont jamais fumé. Ceci suggère que s’il y a un effet passerelle, il est plutôt dans la direction inverse (et positive en termes de réduction des dommages causés par le tabac), c’est-à-dire de la cigarette vers la vape.

De plus, une étude réalisée dans la région de San Francisco, où une interdiction de vente de liquides de vapotage aromatisés est en vigueur depuis 2018, a récemment montré une recrudescence significative du nombre de jeunes ayant fumé la cigarette après l’instauration de cette mesure, alors que la tendance du tabagisme demeure à la baisse dans d’autres régions des États-Unis où ces saveurs n’ont pas été prohibées.

L’enquête sur le tabagisme et le vapotage, diligentée par L’ITC, (International Tobacco Control), laisse à supposer que vouloir prohiber certaines saveurs revienne donc à diminuer le nombre de fumeurs adultes qui pourraient adopter cette méthode pour rompre leur dépendance à la cigarette. Cela pousserait 17,1 % des vapoteurs à reprendre la cigarette, ce qui ne serait pas sans conséquence pour leur santé et 28.3 % de vapoteurs à se tourner vers un marché parallèle, avec les incertitudes sanitaires sur les produits du marché noir…

Cet aveuglement aux conséquences des politiques visant à restreindre les alternatives à faible risque au tabagisme peuvent avoir des conséquences involontaires et perverses, comme l’a soigneusement souligné le Royal College of Physicians en 2016 :

« Si une approche [d’aversion au risque et de précaution] rend également les e-cigarettes moins facilement accessibles, moins appétissantes ou acceptables, plus chères, moins conviviales ou pharmacologiquement moins efficaces, ou inhibe l’innovation et le développement de produits nouveaux et améliorés, alors elle cause du tort en perpétuant le tabagisme. » (Section 12.10 page 187)

Un plan cancer visant à lutter contre les cancers liés au tabagisme ?

Bannir les saveurs des liquides de vapotage aurait donc comme conséquence directe d’éliminer le principal attrait qu’offrent les cigarettes électroniques, et donc de diminuer le nombre de fumeurs qui pourraient adopter cette méthode pour rompre leur dépendance à la cigarette et à renvoyer 17,1 % des vapoteurs à la consommation de tabac… Volonté délirante de la part d’un plan anti-cancer visant à diminuer les cancers liés au tabagisme, qui va favoriser la consommation de tabac en souhaitant l’interdiction de produits non cancérigène.

Il faut envisager que le bannissement des saveurs puisse avoir des effets contraires à ceux recherchés. De plus, est-ce vraiment le rôle de ce comité du Plan Cancer que de demander l’interdiction de produits non cancérigène ?

Lutter contre ces décisions absurdes et contre-productives sont les raisons d’être de JSV, le combat pour défendre la vape vient de commencer. La TPD qui aura lieu en 2024 est en ligne de mire. Plus que jamais, avec votre aide, il faut alerter les pouvoirs publics sur les dérives idéologiques qui mènent à de telles aberrations et rétablir la vérité des faits. La vape et ses arômes sauvent des vies tous les jours.
#JESUISVAPOTEUR

L’article 8c en intégralité :

  • demande à la Commission de poursuivre les évaluations scientifiques des risques sanitaires liés aux cigarettes électroniques, aux produits du tabac chauffés et aux nouveaux produits du tabac, y compris l’évaluation du risque de l’utilisation de ces produits par rapport à la consommation d’autres produits du tabac, et l’établissement d’une liste de substances contenues dans et émises par ces produits au niveau européen ;
  • considère que les cigarettes électroniques pourraient permettre à certains fumeurs d’arrêter progressivement de fumer ;
  • considère dans le même temps que les e-cigarettes ne devraient pas être attrayantes pour les mineurs et les non-fumeurs ; demande donc à la Commission à évaluer, dans le cadre de la directive sur les produits du tabac, quels les arômes des e-cigarettes sont particulièrement attractifs pour les mineurs et les non-fumeurs, et proposer une interdiction de ceux-ci, ainsi que de tous les arômes caractéristiques des produits du tabac chauffés et les nouveaux produits du tabac;

(Traduit avec www.DeepL.com/Translator)

 

Mis à jour le 24.01.2024
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