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Les menaces à venir : quel futur pour la vape en France ?

Doit-on vraiment penser les menaces sur la vape en France comme purement chimériques ?

Pour beaucoup, la France fait figure d’un véritable Eldorado de la vape. Seule en Europe à échapper, pour le moment, aux nombreuses restrictions et interdictions qui ont court partout ailleurs.

Mais l’étau semble doucement se resserrer…

Alors que l’on commence à cerner les intentions de l’Europe quant aux produits du vapotage (et de la nicotine en général), on sait aussi les associations antitabac françaises très engagées dans la lutte antivapotage. Bien plus, semble-t-il, qu’elles ne le sont désormais dans la lutte antitabagique.

Régulièrement, elles somment le gouvernement d’intervenir, en taxant les produits du vapotage, en interdisant certains produits… ou certains arômes.

Et si, jusqu’ici, les élus se contentaient d’effets d’annonce, depuis le nouveau Programme National de Lutte contre le Tabac (PNLT), ils vont plus loin et donnent naissance à des propositions de loi bien réelles, débattues et votées à l’Assemblée.

L’interdiction des puffs effective

Le 13 février 2025, le Sénat a rendu son vote final sur les puffs en France : l’interdiction a été actée au Journal Officiel le 25 février 2025 et concerne tout dispositif à batterie non rechargeable avec cartouche scellée, non interchangeable.

Seules exceptions à la règle : les dispositifs non rechargeables, mais proposant le remplacement du réservoir, et la fabrication de cigarettes électroniques jetables françaises destinées aux marchés extérieurs (hors territoire français).

L’interdiction des sachets de nicotine adoptée

Le 5 septembre 2025, le gouvernement français a voté l’interdiction des sachets de nicotine et autres produits alternatifs de la nicotine orale.

L’entrée en vigueur de la mesure est prévue mi-2026, et déjà, les voix contestataires se font nombreuses. À commencer par la Suède, qui somme la France de rebrousser chemin afin de ne pas entraver les accords de libre échange en Europe, et surtout, de ne pas contribuer à diaboliser les produits de réduction des risques du tabagisme. Ceux-là même qui ont permis à la Suède de réduire drastiquement sa prévalence tabagique, jusqu’à devenir le premier pays non-fumeur au monde, avec des bénéfices sanitaires flagrants.

En cours : la taxation des produits du vapotage

En novembre 2024, plusieurs députés français (tout bord politique confondu) ont tenté de faire passer une mesure de taxation pour tous les produits liquides de vapotage, qu’ils contiennent ou non de la nicotine.

D’abord fixée à 15 centimes d’euros le millilitre, la taxe a été votée à 5 centimes d’euros le millilitre à l’Assemblée avant d’être rejetée par le Sénat.

Un an plus tard, la mesure fiscale figure de nouveau au programme du Budget 2026. Elle prévoit de taxer tout produit du vapotage, qu’il contienne ou non de la nicotine :

  • Pour les produits du vapotage dits “faiblement nicotinés”, soit compris entre 0 et 15 mg/ml de nicotine : 3 centimes de taxe par millilitre, soit 30 centimes les 10 ml et 30 € le litre ;
  • Pour les produits du vapotage dits “fortement nicotinés”, soit excédant les 15 mg/ml de nicotine : 5 centimes de taxe par millilitre, soit 50 centimes les 10 ml et 50 € le litre.

En cours : l’interdiction de la vente en ligne

L’article 23 de ce même plan de loi de finances (PLF) 2026 prévoit également d’interdire la vente en ligne en B2C, c’est-à-dire pour les particuliers. Et si les boutiques de vapotage sont épargnées, elles se voient dans l’obligation d’adopter le même fonctionnement que les bureaux de tabac. C’est-à-dire d’obtenir un agrément spécifique pour pouvoir vendre des produits du vapotage.

Autrement dit, si cette mesure passe, vape-shops et bureaux de tabac seront logés à la même enseigne : il en sera fini de la vape indépendante telle qu’elle a toujours existé.

À venir : le ban des arômes

Parmi toutes les autres menaces qui guettent la vape en France, l’interdiction des arômes fait aussi son chemin.

Si aucune loi n’a vu le jour jusqu’ici, on remarque bien un changement dans les discours des médias et des politiciens, qui se durcissent.

Parmi les idées reçues les plus véhiculées : les arômes seraient accessoires, ils inciteraient la jeunesse à vapoter et pourraient même s’avérer dangereux pour la santé. Des théories pourtant loin des réalités observées par les chercheurs.

Mis à jour le 17.10.2025
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