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L’image publique de la vape

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Plébiscitée, encouragée par certains, décriée et condamnée par d’autres… La cigarette électronique est au cœur de nombreuses polémiques, influençant la perception du public quant à son usage. Alors que la Commission Européenne va se pencher sur la révision de la Tobacco Products Directive (TPD), une guerre de l’image pour ou contre la vape se livre auprès des citoyens pour influencer cette même directive. 

Plus personne n’oserait remettre en cause les méfaits du tabagisme avec ses 8 millions de morts chaque année dans le monde, plus de 7 millions des victimes étant des consommateurs ou d’anciens consommateurs, et environ 1,2 million des non-fumeurs involontairement exposés à la fumée. Le tabac tuant jusqu’à la moitié de ceux qui en consomment. La lutte contre ce fléau devrait représenter un véritable enjeu de santé publique, que les institutions, les médias, les pouvoirs publics devraient promouvoir par tous les moyens pour endiguer la consommation de tabac. Il n’en est malheureusement rien. Bien au contraire, les produits de substitution ou d’aide au sevrage à cette addiction mortifère ne bénéficient pas d’une couverture médiatique bienveillante, et ne sont en aucun cas encouragés par les politiques de santé publique, L’OMS en tête.
La cigarette électronique, la vape, le vapotage, ou quel que soit le nom que vous lui donnez, est souvent victime de campagne visant à le discréditer aux yeux du grand public.

 

Image de la vape : qu’en est-il vraiment ?

Le sondage BVA/SOVAPE sur l’image de la vape

L’état de désinformation de la population française sur le vapotage et la nicotine, que révèle le sondage BVA commandé par l’association SOVAPE, paru en 2020 est très préoccupant. 75% des répondants ne savent pas que vapoter réduit massivement les risques par rapport à fumer et 78% d’entre eux pensent à tort que la nicotine est cancérigène.
Source : Rapport BVA pour Sovape 

Et pourtant, les rapports de scientifiques dont la réputation n’est plus à faire confirment que l’utilisation des cigarettes électroniques est moins risquée par rapport à la consommation de tabac fumé.
Le Royal College of Physicians (UK) et les rapports du Public Health England (PHE) évaluent cette réduction des risques à au moins 95 %.
L’Académie des sciences américaine (NASEM) reconnaît des « preuves concluantes » de la réduction d’exposition à de nombreux toxiques et cancérigènes en substituant le vapotage aux cigarettes.
En France, l’Académie de médecine, qui suit sérieusement le dossier, a encore rappelé en décembre 2019 « les avantages prouvés et les inconvénients indûment allégués à la cigarette électronique (vaporette)»

Ces études ne sont pas ou peu relayées par les médias qui leur préfèrent des nouvelles sensationnalistes comme en 2019 lors de leur couverture une vague de pneumopathies aux USA (EVALI), faussement attribuée au vapotage créant ainsi le buzz. Peu d’entre eux corrigeant par la suite l’information lorsqu’il fût établi que les malades avaient été intoxiqués par des produits du marché noir au THC, frelatés à l’acétate de vitamine E. 

L’enquête  de l’ETHRA paru en 2020

l’European Tobacco Harm Reduction Advocates (ETHRA) qui regroupe 22 groupes européens de défense de réduction des risques liés au tabagisme, dont les associations françaises AIDUCE et SOVAPE, a également mené une enquête auprès des utilisateurs de nicotine.
Plus de 35 000 personnes ont répondu à 44 questions concernant le tabagisme, le désir d’arrêter de fumer et les obstacles à l’arrêt, l’usage du snus, l’usage du vapotage et les effets des réglementations sur ces usages.
De manière significative, plus de 27 000 participants ont complètement arrêté de fumer. La vape, le snus et les patchs à la nicotine sont les principaux produits utilisés pour arrêter de fumer.
Parmi les anciens fumeurs, 83,5 % des vapoteurs et 73,7 % des utilisateurs de snus ont réussi à arrêter de fumer.
Plus de 93 % des fumeurs et 75 % des utilisateurs de snus ont cité la réduction des risques et l’amélioration de leur santé comme raisons de l’adoption de ces produits.

Le rapport du SCHEER

Récemment, le comité scientifique des risques sanitaires, environnementaux et émergents (SCHEER), à la demande de l’Union Européenne a rendu un rapport sur les produits du vapotage et en a conclu :  « le recul reste insuffisant pour les considérer comme une aide dans le cadre d’un sevrage tabagique. »

Et pourtant plus de 96% des tentatives d’arrêt tabagique sans aide échouent. La substitution nicotinique double les chances de réussite et la cigarette électronique double les chances par rapport aux substituts nicotiniques délivrés en pharmacie (Enquête SOVAPE 2017). Un taux de réussite de 38 % d’arrêt du tabac à cinq mois avait été mesuré lors du suivi de participants au groupe d’entraide à l’arrêt tabagique avec le vapotage, nommé INFO-VAPE. Soit près de dix fois plus de réussite que sans aide.

 

Rétablir la vérité est une urgence nécessaire

Près de 75000 personnes meurent chaque année en France de maladies liées au tabagisme. Donner accès à une information objective sur la cigarette électronique aux consommateurs de tabac pour leur donner une alternative à cette addiction mortifère est une nécessité éthique. Le secteur de la vape étant interdit de publicité et propagande, il ne peut pas contrecarrer les campagnes de dénigrement dont il est victime. Il est donc du devoir des autorités compétentes d’assumer leurs responsabilités sur ce dossier.
En effet il est urgent, par les faits, de rétablir la vérité et offrir aux fumeurs une chance de s’en sortir.

Mis à jour le 24.09.2021
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