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Vapoter au volant, que dit la loi

Vapoter au volant

Conduire, une main sur le volant, l’autre agrippée à son smartphone, est formellement interdit, on le sait. Mais qu’en est-il de la cigarette électronique ? Sur ce sujet, qui semble assez flou, y a-t-il une réglementation en vigueur sur le fait de vapoter au volant ? Un automobiliste peut-il être sanctionné pour ça ? Vapoter ou conduire : faut-il choisir ? On vous dit tout !

Pas interdit mais déconseillé de vapoter au volant…

Conformément à l’article R412-6 du Code de la route, un bon automobiliste doit être maître de son véhicule et “prudent et respectueux envers les autres usagers de la route ». Si cela semble être la moindre des choses, voilà qui n’éclaire pas bien nos lanternes en matière de vape au volant… En effet, rien ne stipule clairement que fumer ou vapoter en voiture est, à proprement parler, interdit. Déconseillé, tout au plus, le conducteur devant être en capacité de manœuvrer à tout moment, sans que rien ne nuise à sa vigilance ni ne gêne ses mouvements. Et, soyons honnête, en vapotant au volant, vous prenez le risque d’être déconcentré par un liquide qui fuit, un goût de brûlé saisissant, votre cigarette électronique tombée à vos pieds… Bref, des petits riens bien anodins mais qui peuvent vite tourner au drame sur la route.

Une amende au tournant

Si vapoter en conduisant n’est donc pas formellement interdit, un représentant de l’ordre peut tout de même vous verbaliser, à hauteur de 150 euros, dans la mesure où il estime que vous manquez à vos obligations en tant que conducteur ou que vous n’êtes pas maître de votre véhicule. Manipuler votre vapoteuse, ne pas regarder la route, chercher votre e-liquide… Autant de gestes déplacés qui pourraient entraver votre dextérité et être retenus contre vous par l’agent.

Attention, enfant à bord !

Parfaitement explicite cette fois, la loi stipule, via l’article R3515-4 du 1er juillet 2015 du Code de la santé, qu’il est interdit de fumer en voiture en présence d’un mineur. Et cela vaut pour le conducteur comme pour ses passagers, qui risquent une contravention de 135 euros. Mais qu’en est-il de la vape ? Il semblerait bien que celle-ci soit assimilée au tabac, selon l’article L3511-2 du Code de la santé publique (“sont considérés comme produits du tabac les produits destinés à être fumés… même s’ils ne contiennent pas de tabac”). Ce n’est certes pas le débat ici, mais on peut tout de même regretter que le Code de la santé publique ne différencie pas vape et tabac…

Vapoter au volant en toute sécurité

Un long trajet vous attend et il vous paraît impossible de ne pas utiliser votre cigarette électronique pendant tout ce temps ? Voici quelques conseils qui combleront votre besoin de vaper sans prendre le moindre risque. Objectif : ne pas quitter la route des yeux !

Avant le départ, assurez-vous que votre e-cigarette est bien chargée et prête à l’emploi. Optez pour un modèle garantissant une bonne autonomie ou un pod automatique, ne demandant pas de manipulation. Si besoin, en amont, faites tous les réglages, contrôlez la résistance et remplissez le réservoir… Et vérifiez bien la dose de nicotine, afin de ne pas vous retrouver au bord du malaise sur l’autoroute, une surdose pouvant causer des vertiges, des nausées et des troubles de la vision… Vous pouvez aussi miser sur un e-liquide aux sels de nicotine afin de vapoter moins longtemps et ainsi d’avaler les kilomètres en toute sécurité. Toujours à propos du e-liquide, si vous avez l’habitude des gros nuages de vapeur, c’est que votre ratio PG / VG (propylène glycol / glycérine végétale) est riche en VG. Le fait de vaper un liquide avec un taux de glycérine végétale supérieur à celui du propylène glycol est de créer beaucoup, beaucoup de vapeur. Cela pourrait réduire votre visibilité et vous empêcher de réagir si besoin… Le temps du voyage, préférez donc un liquide faible en glycérine végétale qui n’opacifiera le pare-brise. Notez d’ailleurs qu’il existe des lois sur l’état et la visibilité de ce dernier pouvant là encore déboucher sur une amende. Et une fois le contact allumé, on ne garde pas sa vapoteuse trop longtemps en mains, on prend des puffs de vapeur espacés, et plutôt lorsque le véhicule est à l’arrêt aux feux rouges, stops, dans les bouchons, ou mieux encore, pendant les pauses sur les aires de repos.

Et, en cette période de grands départs, on tenait à rappeler à votre bon souvenir qu’il est souhaitable de faire des pauses toutes les deux heures sur un long trajet. Et qu’y a-t-il de mieux pour se détendre qu’une petite pause vaping ?

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