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Sondage BVA Xsight 2024 : il est temps de reconnaitre le vapotage comme une aide au sevrage !

Sondage BVA Xsight 2024 il est temps de reconnaitre le vapotage comme une aide au sevrage !

Les résultats du sondage mené par l’Institut BVA Xsight pour Kumulus Vape sont tombés : le vapotage fait partie intégrante du parcours de sevrage tabagique de millions de Français. Pour eux, la cigarette électronique est une aide précieuse, qu’il faut reconnaitre et sauvegarder, plutôt que sanctionner.

Vapotage et sevrage : contexte et méthodologie du sondage BVA Xsight

Ces dernières années, de nombreuses études sont venues démontrer l’importance et l’efficacité du vapotage dans le sevrage tabagique. Parmi elles, une méta-analyse de Cochrane, l’une des plus éminentes revues systématiques du monde scientifique, a même conclu, en septembre 2023 : pour arrêter de fumer, la cigarette électronique est l’un des outils les plus pertinents, si ce n’est le meilleur.

Plusieurs membres du gouvernement français l’ont également reconnu, dont la députée Francesca Pasquini, lors du vote à l’Assemblée de l’interdiction des cigarettes électroniques jetables « puffs » : « l’initiative que nous défendons aujourd’hui ne s’attaque pas aux produits de vapotage rechargeables, qui servent souvent à sortir d’une consommation du tabac ou aux nouvelles formes de délivrance nicotinique », avait-elle déclaré le 4 décembre 2023 dans l’Hémicycle.

Malgré tout, la vape peine à être reconnue officiellement en tant que méthode de sevrage. En témoigne le plan de lutte contre le tabac (PNLT) 2023-2027, qui prévoit la mise en place de nombreuses mesures antivapotage, sous couvert de protection de la jeunesse.

Désireux de connaître la position des fumeurs et vapoteurs français sur cette question, l’entreprise de e-commerce Kumulus Vape a ainsi confié à l’Institut de sondage BVA Xsight la réalisation d’une vaste enquête d’opinion sur le vapotage (1).

« Cette enquête, menée par l’institut BVA Xsight du 25 janvier au 5 février 2024, offre un éclairage inédit sur les habitudes et perceptions des Français à propos de la cigarette électronique », peut-on lire dans le communiqué de presse de Kumulus Vape, daté du 6 mars 2024 (2).

« Réalisée auprès de 1 002 fumeurs et/ou vapoteurs âgés de 18 ans et plus, l’étude apporte des données importantes grâce à un protocole rigoureux basé sur la méthode des quotas, assurant ainsi la représentativité de l’échantillon », précise la société.

Vapotage et sevrage : les principaux enseignements du sondage BVA Xsight pour Kumulus Vape

Administré par voie électronique, le sondage de BVA Xsight pour Kumulus Vape a regroupé 3 thématiques centrales : la perception de la cigarette électronique, l’arrêt envisagé de la cigarette et le passage à la cigarette électronique.

Les différentes réponses des interviewés ont mené l’Institut BVA Xsight à considérer :

  1. Que la cigarette électronique est perçue comme un outil pertinent de sevrage tabagique et de réduction des risques par des millions de Français ;
  2. Que le vapotage apporte de nombreux bénéfices à ses utilisateurs ;
  3. Que la vape constitue pour eux une solution à soutenir et à promouvoir, afin d’avancer plus efficacement dans la lutte contre le tabagisme.

Efficacité dans le sevrage, progrès sanitaire et innocuité : plus de 50 % des répondants se déclarent en faveur du vapotage

Sur les 1002 Français sondés, fumeurs et/ou vapoteurs confondus, 55 % ont évalué la cigarette électronique comme étant une méthode efficace pour réduire ou arrêter la consommation de tabac. Chez les vapoteurs exclusifs, le taux atteint même les 87 %.

Plus encore, à la question « diriez-vous que l’arrivée de la cigarette électronique est un progrès d’un point de vue de la santé des personnes ? », 51 % se sont déclarés en accord avec cette proposition, contre 36 % de « non » et 13 % d’abstention.

Quant à savoir si la cigarette électronique est plus, moins ou tout aussi dangereuse que la cigarette combustible, 53 % ont jugé la vape moins risquée que le tabac fumé. Un chiffre à relativiser légèrement puisque, si 27 % ont considéré que vapoter est beaucoup moins dangereux que fumer (et 26 % que vapoter est plutôt moins dangereux), 27 % ont néanmoins estimé la nocivité du vapotage égale à celle du tabagisme.

Les avantages du vapotage dans le sevrage : fumeurs, vapofumeurs et vapoteurs pensent-ils différemment ?

D’après le sondage BVA Xsight pour Kumulus Vape, 53 % des 835 fumeurs et vapofumeurs qui composent l’échantillon global ont déclaré envisager d’arrêter prochainement de fumer : 37 % d’ici moins de 3 mois, 26 % d’ici 3 à 6 mois et seulement 8 % d’ici plus de 6 mois, contre 29 % sans date précise.

Pour y parvenir, les 437 concernés ont été 48 % à songer à avoir recours à la cigarette électronique. Parmi eux, 84 % l’utilisent déjà partiellement (vapofumeurs).

Les principaux arguments retenus pour limiter ou arrêter le tabac grâce à la vape d’après eux ? S’assurer « une meilleure santé » (36 %), faire des économies (35 %) et conserver certaines habitudes de fumeurs qui leur sont chères, comme la gestuelle (31 %).

Du côté des anciens fumeurs devenus vapoteurs (159 répondants), la tendance s’inverse. Pour presque quatre vapoteurs sur dix (39 %), ce sont plutôt l’efficacité de la vape pour arrêter de fumer et l’absence d’odeur de tabac qui ont influencé en priorité le choix de passer à la cigarette électronique. Le bien-être arrive juste après (« une meilleure santé ») avec 36 % des voix, suivi de près par l’argument économique (35 %).

Questionnés sur ces deux derniers aspects, les vapoteurs anciens fumeurs ont d’ailleurs été 62 % à déclarer avoir constaté une amélioration de leur confort de vie depuis qu’ils utilisent la cigarette électronique.

En ce qui concerne la question économique, les réponses sont plus unanimes encore : 81 % des vapoteurs ont ainsi confié avoir réalisé d’importantes économies en passant de la cigarette à la e-cigarette.

Position de l’État et stratégies de santé publique : quel constat de la part des fumeurs et/ou vapoteurs français ?

Si, chez 55 % des sondés, le vapotage a été perçu comme une méthode efficace pour permettre à un fumeur d’arrêter, ils sont aussi plus de 60 % à avoir estimé que les pouvoirs publics ne reconnaissaient pas suffisamment le rôle de la cigarette électronique dans le sevrage tabagique.

En outre, près de 3 répondants sur 5 ont jugé les stratégies du gouvernement inefficaces pour limiter le tabagisme chez les mineurs, et près de 2 répondants sur 3 lorsqu’il s’agissait d’évaluer les stratégies gouvernementales pour limiter le vapotage chez les mineurs.

En réponse à la proposition de taxation sur la vape faite par le gouvernement français, plus d’un participant sur deux a ainsi considéré que la cigarette électronique devrait être moins taxée que le tabac fumé.

Quant à la possible mesure visant à limiter les arômes, près de 30 % des vapoteurs et vapofumeurs ont confié craindre de reprendre ou d’augmenter leur consommation de cigarettes si seuls les goûts « tabac » étaient autorisés.

Un sondage sur la place du vapotage dans le sevrage qui fait écho à celui mené par l’IFOP et JSV en juin 2023

Ce n’est pas la première fois qu’un tel sondage sur le vapotage parait en France. En juin 2023, JeSuisVapoteur (JSV) avait également commandé une étude sur « le rôle des produits nicotinés dans le sevrage à la cigarette » à l’Institut français d’opinion publique (IFOP).

Menée à la fois auprès de consommateurs (600 répondants) et du grand public français (1012 répondants), l’enquête avait alors révélé la place prépondérante qu’occupe la vape dans le quotidien des Français.

Comme les 55 % des sondés de l’étude BVA Xsight pour Kumulus Vape, 66 % des consommateurs interrogés par l’IFOP pour JSV avaient jugé la vape comme étant la méthode la plus efficace de sevrage.

Une écrasante majorité de ces consommateurs avait également constaté une amélioration globale de leur état de santé depuis leur passage à ce produit nicotiné. Faisant ainsi écho aux 62 % révélés ici, par le sondage BVA Xsight.

Enfin, à la question du bannissement de certains arômes, qui inquiète ici pas moins de 30 % des vapoteurs et vapofumeurs, 45 % avaient aussi partagé la même crainte : qu’une telle mesure ne les pousse à retourner vers la cigarette à combustion.

D’autres sondages, comme « Merci La Vape », réalisé conjointement par l’AIDUCE, la SOVAPE, La Vape du Cœur et la FIVAPE, mettent en avant les mêmes conclusions : non à la suppression des arômes, aux taxes et stop au dénigrement de la vape comme à la désinformation (3). Nous menant ainsi à nous poser cette simple question : pourquoi le gouvernement ne tient-il pas compte de l’expérience relatée par les fumeurs et vapoteurs, comme de l’opinion des Français à ce sujet ?

Pour une large partie de la population, le vapotage est bel et bien une aide au sevrage. Il est donc peut-être temps de le reconnaitre officiellement comme tel, afin d’enclencher des discussions plus productives. En commençant par revoir la ligne directrice du programme national de lutte contre le tabac présenté en novembre dernier !

 

Sources :

(1) Étude sur le vapotage, BVA Xsight pour Kumulus Vape, 15 février 2024 (Version PDF téléchargeable)

(2) Communiqué de presse, Sondage BVA Xsight : Kumulus Vape révèle l’importance de la cigarette électronique dans le parcours de sevrage tabagique de millions de Français, Corbas, 6 mars 2024 (Version PDF téléchargeable)

(3) Première synthèse de l’enquête « Merci La Vape », Association Sovape, novembre 2023 (Version PDF téléchargeable)

 

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