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Pourquoi et comment contacter ses députés

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La cigarette électronique, la vape, depuis son apparition il y a presque vingt ans, n’a cessé de susciter bien des controverses à son sujet. Le plus dur est passé, penseront certains, elle est loin la TPD de 2016 et ses restrictions. Ils n’oseront jamais bannir les arômes, appliquer les mêmes accises (taxes) que sur le tabac, interdire les systèmes ouverts… La vape est bien trop implantée chez nous… N’en croyez rien, l’arrêté qui a frappé la filière du CBD fin 2021, laisse à supposer qu’un gouvernement peut se donner les moyens d’interdire contre l’avis général, un produit qu’il ne juge pas conforme à son idéologie, ou à des fins électorales. La vape n’est pas à l’abri d’une telle décision, aussi infondée soit-elle. Il est donc urgent et primordial de contacter ses députés pour les éclairer sur le sujet.

Se mobiliser, une absolue nécessité.

Le temps politique n’a rien de commun avec le temps des citoyens vapoteurs ou non. L’action politique se joue à petits pas, met en place des stratégies, une narration et attend son heure, pour dévoiler ses intentions.
Qui peut, parmi les acteurs de la vape, les professionnels de santé, nous dire qu’elles sont les intentions des politiques pour l’avenir de la vape chez nous ?
Tout autour de nous, au sein même de l’Europe, de nombreux pays légifèrent actuellement pour interdire les arômes, taxer les produits de la vape au même titre que le tabac… ou plus radicalement, réfléchissent à prohiber la cigarette électronique sur leur territoire.
La France deviendra-t-elle le dernier eldorado européen de la vape ?
Vision utopique, tant les éléments faisant craindre au pire se mettent en place implacablement dans notre paysage national.
Se mobiliser avant d’être devant le fait accompli est donc une absolue nécessité et il serait regrettable de devoir se battre alors que les décisions sont déjà votées et que les taxes, interdictions et autres sont déjà appliquées.
Se mobiliser, c’est défendre votre droit à vapoter comme vous l’entendez, protéger un modèle économique florissant et novateur, et participer activement à la lutte contre le tabagisme, première cause de mortalité évitable en France.

La vape, est victime d’une idéologie soutenue et promulguée par l’OMS et reprise par un grand nombre de personnalités politiques toujours enclin à suivre le mouvement du moment. La lutte contre le tabagisme est devenue une croisade contre la nicotine, qui bien qu’addictive n’est pas dangereuse en soi, ni cancérigène ! Cette doctrine du « tout ou rien » est incompréhensible au regard du nombre de victimes du tabac dans le monde. Alors que pour la première fois dans l’histoire de la lutte contre le tabagisme, un outil fait preuve d’une réelle efficacité dans le sevrage tabagique, la cigarette électronique est mise au pilori pour d’obscures raisons, bien souvent mensongères ou mal documentées. Il faut que cela cesse…

La stratégie anti-vape à l’œuvre en France.

La Commission spéciale européenne Beating Cancer (BECA), a voté le 09 décembre 2021, un texte dont l’article 8c, comporte une demande, à la Commission européenne « d’évaluer, dans le cadre de la directive sur les produits du tabac (TPD), quels arômes dans les cigarettes électroniques sont particulièrement attrayants pour les mineurs et les non-fumeurs, et de proposer leur interdiction ».

Le HCSP (Haut Conseil de Santé Publique) début janvier publiait un avis relatif aux bénéfices-risques de la cigarette électronique, ou SEDEN (système électronique de délivrance de la nicotine), souligne que « les connaissances fondées sur les preuves sont insuffisantes pour proposer les SEDEN comme aides au sevrage tabagique dans la prise en charge des fumeurs par les professionnels de santé. Ainsi, les professionnels de santé qui accompagnent un fumeur dans une démarche de sevrage tabagique se doivent d’utiliser des traitements médicamenteux ou non, ayant prouvé leur efficacité. »
Dans le même avis le HCSP spécifie tout comme la Commission spéciale européenne Beating Cancer que : « Concernant les jeunes, la relation entre initiation de SEDEN et initiation au tabac est documentée par des études de cohortes. L’objectif de retarder l’initiation et l’usage des SEDEN chez les adolescents non consommateurs de tabac relève ainsi du principe de précaution. »

Il est intéressant de noter que le professeur François Alla, vice-président de la commission « maladies chroniques » du HCSP,  qui a piloté le groupe de travail « Bénéfices-risques de la cigarette électronique » a démissionné de ses fonctions au sein du HCSP en précisant que : « Celui-ci (Le HCSP) consiste à élaborer de l’aide à la décision, y compris quand elle ne va pas dans le sens du décideur ! Or, cette aide à la décision s’est transformée en service après-vente de décisions qui étaient déjà prises en amont. […] On assiste aujourd’hui à un processus de décrédibilisations de toute voix discordante. C’est devenu très dur pour un expert de dire : “Je ne suis pas tout à fait d’accord avec les politiques”. Car on risque de nous faire entrer dans le camp des complotistes. »

Quel politique a fait la demande au HCSP pour ce nouvel avis défavorable à la cigarette électronique et pourquoi?

Cet aveuglement des politiques visant à restreindre les alternatives à faible risque au tabagisme peut avoir des conséquences involontaires et perverses. Déjà en 2016, le Royal College of Physicians soulignait : « Si une approche [d’aversion au risque et de précaution] rend également les e-cigarettes moins facilement accessibles, moins appétissantes ou acceptables, plus chères, moins conviviales ou pharmacologiquement moins efficaces, ou inhibe l’innovation et le développement de produits nouveaux et améliorés, alors elle cause du tort en perpétuant le tabagisme. »

Pourquoi contacter vos députés ?

Face à la montée de cette mouvance anti-vape, motivée en grande partie par l’ignorance de nos dirigeants sur ce sujet.
– Il est important de permettre aux députés de se renseigner sur la cigarette électronique en tenant compte des études et recherches scientifiques récentes qui sont pour la plupart favorables à la vape, et de leur laisser la possibilité de la réflexion en ayant un point de vue autre, que la propagande anti-vape et la vision néo-hygiéniste délivrée par l’OMS.
– De montrer aux députés, que vous, vapoteurs, fumeurs désirant se sevrer du tabac ou tout simplement citoyens concernés par les enjeux de santé publique, vous êtes mobilisés et soutenez la cigarette électronique comme outil précieux dans la lutte contre le tabagisme.

Comment contacter vos députés.

Pour contacter vos députés, rien de plus simple, il vous suffit de cliquer ici, cela ne vous prendra pas plus de deux minutes.

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